La cellulite désigne une accumulation de cellules graisseuses localisées en sous-cutané. Les adipocytes, situées dans des petits compartiments du tissu conjonctif, se développent anormalement. Lorsqu’ils s’entassent, ils prennent du volume et déforment la surface de peau.
Le tissu fibreux n’est plus en capacité de stocker les cellules adipeuses. La prolifération de ces amas graisseux provoquent une distorsion de la peau lui donnant une forme bombée.
Cette situation fait suite à plusieurs facteurs qui permettent de distinguer différents types de cellulite:
- La cellulite adipeuse concerne les personnes en surpoids. Les adipocytes jouent un rôle de réserve énergétique pour le corps humain. L’organisme brûle alors moins de graisses qu’il n’en consomme et les cellules s’hypertrophient. La circulation lymphatique, responsable de l’élimination des toxines, est encombrée. La cellulite apparaît et l’inflammation visible sur la peau alerte du dysfonctionnement interne.
- La cellulite fibreuse est particulièrement difficile à déloger. Elle est la conséquence d’une altération des fibres de collagène qui entourent les cellules graisseuses ou adipocytes. Ces fibres durcissent et emprisonnent les cellules graisseuses. Incrustée et douloureuse, elle est souvent le signe du vieillissement cutané. La cellulite fibreuse est souvent associée à un manque d’exercice et à une baisse de la tonicité musculaire.
- La cellulite aqueuse traduit une rétention d’eau et de toxines au niveau des tissus sous-cutanés. Associée à une mauvaise circulation lymphatique et veineuse, elle est caractérisée par une peau molle et gonflée.
La détermination du type de cellulite conditionne l’attitude thérapeutique.